Littérature·Thrillers, romans noirs

Le Jour Du Chien

Le jour du chien est un thriller écrit par Patrick Bauwen et publié aux Éditions France Loisirs.

La Petite Histoire :

Le Docteur Chris Kovak est un médecin urgentiste séduisant, riche, mais veuf. Sa femme a été poussée sur les rails dans le métro. Or, lors d’une altercation filmée dans le métro, sa femme apparaît sur le film. Est-ce bien elle ? Un sosie ? Le séduisant médecin va mener l’enquête. Car au-delà de la disparition de sa femme plane l’ombre d’un tueur en série : Le Chien.

L’avis de la Belette :

Premier tome d’une trilogie, j’ai reçu ce livre par le biais des Booktrotteuses, les livres voyageurs. De l’auteur je n’ai lu que L’œil de Caine que j’avais bien aimé même si l’auteur avait pris un chemin différent que celui auquel je m’attendais.

Une histoire de complots, de trahisons et de manipulations dans la belle ville de Paris que l’auteur nous amène visiter au gré des recherches du Dr Kovak concernant la disparition de sa femme. On y découvre le Paris lumineux certes mais aussi celui des bas fonds, celui des sous-sols parisiens et des catacombes.

Patrick Bauwen est auteur mais aussi médecin et il distille des informations médicales. Rassurez-vous, l’ensemble est très digeste et très accessible. Cela renforce la crédibilité des informations données.

Chris Kovak est un personnage ambivalent : à la fois attachant mais mystérieux, il peut se révéler par moments assez sournois. On devine des zones d’ombre et il se dévoile au fur et à mesure de ce thriller même si à la fin vous n’aurez pas toutes les réponses.

En très bon page turner, l’auteur réussit à vous embarquer avec Chris dans sa quête de vérité dans un rythme effréné sans temps mort. C’est palpitant et très intéressant.

Un thriller addicitif et haletant que vous ne pourrez refermer qu’une fois terminé. Une fin ouverte qui ne fait que renforcer l’envie de connaître la suite des aventures du Dr Kovak mais aussi de lever le voile sur le mystérieux Chien.

Recettes·Sucré

Dessert Express

Je vous propose aujourd’hui une recette rapide et gourmande. Il s’agit d’une recette que vous pouvez décliner à l’infini en fonction des fruits et des petites gourmandises que vous avez.

Pour une personne, mélanger un yaourt à la grecque et 2 c à c de miel.

Dans une verrine, émietter 2 ou 3 madeleines, selon l’épaisseur.

Ajouter le mélange yaourt-miel. Disposer des fruits et des p’tites gourmandises dessus. Mettre au frigo 1h.

C’est prêt, régalez-vous !

Littérature·Témoignages

Journal Du Front D’Un Soldat Du Covid-19

Journal du front d’un soldat du Covid-19 est un témoignage écrit par Jimy Logan et publié chez Évidence Éditions.

Jimy est infirmier en milieu hospitalier pendant la première vague du Covid. Il nous relate ce qu’il a vécu pendant cette période.

J’ai demandé ce titre lors d’une dernière masse critique Babélio. Étant moi-même infirmière, je voulais confronter nos différents vécus et ressentis lors du début de cette crise sanitaire. Même si je pense qu’il pourra intéresser un grand nombre de personnes qui connaissent peu le système hospitalier vu de l’intérieur, il ne m’a pour ma part pas convaincu.

C’est un récit somme toute factuel et j’ai plus eu l’impression d’entendre des relèves infirmières qu’autre chose. Certes on suit ses patients mais certains faits sont plus anecdotiques qu’éclairants. Il m’a manqué ses ressentis, ses émotions, ses craintes peut-être vis à vis de lui ou de sa famille et pour ses enfants notamment. Les problèmes de matériels sont vaguement évoqués et ne sont pas creusés. Et puis la question de la crise sanitaire est très peu soulevée.

Je pense que l’auteur a voulu se protéger. Jimy Logan est un nom d’emprunt, on ne sait pas dans quelle structure ni dans quelle région il travaille mais on peut supposer qu’il travaillait en milieu public hospitalier. Or dans la fonction publique hospitalière nous sommes soumis au droit de réserve et je pense qu’il n’a pas voulu s’attirer les foudres de sa hiérarchie. Il a depuis quitté le milieu hospitalier.

A contrario, je trouve que les témoignages qui suivent son récit sont beaucoup plus intéressants. Ceux de Florie et d’andréa nous montrent justement tous ces ressentis, ces peurs auxquelles ont dû faire face le personnel soignant. On ressent la colère dans celui de Sandrine et on découvre comment les bébés infirmiers, comme Alexandra, tout juste diplômée, ont dû construire leur identité professionnelle face à cette crise sanitaire sans précédent.

Bref, c’est un témoignage intéressant, sans plus pour ma part.

Je remercie Babélio ainsi que la maison d’édition pour l’envoi de témoignage et pour leur confiance.

Littérature·Romans

Dans l’Ombre de Mei

Dans l’ombre de Mei est un roman écrit par Lysiane Gardino et publié aux Éditions des Lacs.

Il y a parfois des rencontres qui ne se font pas et ce roman en fait partie pour moi. Je l’ai choisi lors d’une dernière masse critique Babélio et je pense après réflexion, que ce fût une erreur de choix, au vu de tous les retours positifs que j’ai lu. Je pense juste que je n’étais pas le « bon » public pour ce roman. J’en attendais quelque chose de différent et je n’ai pas été transportée.

Liang est un jeune homme qui a été élevé par ses grands-parents et qui élève seul sa fille. En croisant sa sœur jumelle Bao dont il ne connaissait pas l’existence, ils vont partir ensemble à l’origine de leurs racines.

Tout d’abord je n’ai pas adhéré au style d’écriture que j’ai trouvé plutôt simple, quelques tournures de style un peu plus soutenues ponctuent le récit. C’est notamment au niveau des dialogues que cela pêche, j’ai trouvé que certains dialogues manquaient de réalisme. J’en ai parfois levé les yeux au ciel.

Au niveau de l’intrigue, je l’ai trouvé un peu trop invraisemblable, les faits s’enchaînent un peu trop facilement, comme « par hasard ». Certaines contradictions jalonnent récit et rend l’ensemble parfois incohérent. Et puis il s’agit normalement d’un roman noir, mais il s’agit surtout d’histoires d’amour : l’amour passionnel, l’amour tendresse, l’amour filial, avec tout ce qu’il apporte de bon mais aussi dans ses plus basses facettes. On me promettait de voyager en Asie, le voyage a été court, sur 48h et quelques pages…

Je n’ai réussi à m’attacher à aucun des personnages, tant ce qu’ils vivaient étaient loin de moi. Je les ai trouvé assez plats.

J’ai néanmoins beaucoup aimé le final que j’ai trouvé assez noir et je pense que j’aurais plus apprécié ce roman s’il aurait tenu la même ligne directrice tout au long du roman.

J’ai mis du temps à poser mes mots. J’ai pu échanger avec la maison d’édition et Kevin, le fils de l’auteure et je les remercie pour leur écoute et leur bienveillance.