Recettes·Salé

Pâtes Corallini aux Coques

Des pâtes oui ! Mais façon risotto, avec des fruits de mer. Vous voulez la recette ? C’est parti !

Ingrédients :

250 g de coques

100 g de pâtes corallini (en épicerie italienne)

Des filaments de safran

1 gousse d’ail

Huile d’olive

Persil

Préparation :

Laver les coques et les faire tremper dans de l’eau salée pendant environ 1H. Les égoutter et les rincer.

Dans une cocotte, les faire revenir avec le persil et la gousse d’ail dégermée. Les laisser à couvert pendant 2-3 minutes, le temps qu’elles s’ouvrent. En décoquiller les 3/4, laisser les autres avec les coquilles pour la présentation.

Dans un grand verre d’eau chaude, infuser le safran.

Faire revenir 1 c à s d’huile dans une sauteuse. Ajouter les pâtes crues. A la façon d’un risotto, mouiller avec le verre d’eau au safran, en ajoutant de l’eau progressivement, au fur et à mesure que l’eau est absorbée. La texture finale doit être assez fluide. Compter environ 15-20 minutes.

Ajouter les coques décortiquées et le persil. Mélanger délicatement.

Dresser en y ajoutant les coques non décortiquées.

Bon appétit !

Littérature·Thrillers, romans noirs

Matière Noire

Matière Noire, un thriller d’Ivan Zinberg chez Cosmopolis Éditions.

La Petite Histoire :

Juillet 2017. Deux disparitions inquiétantes préoccupent la région Rhône-Alpes.

Marion Testud, 22 ans, a disparu lors de son jogging matinal dans la région de Chambéry. Jacques Canovas, ex-RG reconverti en journaliste, est sur l’enquête.

Inès Ouari, 18 ans, a quant à elle disparue dans la région stéphanoise à la sortie d’une boite de nuit. Le capitaine de la BAC de Saint-Étienne, Karime Bekkouche, « Bek », enquête sur cette disparition.

L’avis de la Belette :

Depuis sa sortie, je ne vois que des avis élogieux sur ce livre. Aucun avis négatif. Il n’en faut pas plus pour attiser ma curiosité. Ainsi, lorsque j’apprends que l’auteur prévoit une séance de dédicaces dans sa ville natale, je prends ma belettomobile et je pars à sa rencontre. Arrivée sur place, même son de cloche. Les lectrices l’ayant déjà lu qui sont là me donnent toutes des bonnes raisons de le lire. Après avoir discuté avec l’auteur, très sympathique et abordable, je repars avec ce thriller dédicacé sous le bras. Dès le lundi, je m’y attelle. Et à la fin de cette lecture, je comprends pourquoi tant de personnes l’ont apprécié.

Parlons intrigue pour commencer. Cette intrigue est très bien menée et pour cause. Ivan Zinberg est lui-même flic dans le même commissariat où officie Bek dans le roman. Autrement dit, il sait de quoi il parle. Que ce soit en terme d’enquêtes, d’explications médico-légales, ses connaissances du terrain sont telles que le thriller est très réaliste.Lors de la rencontre avec l’auteur, il m’a dit que certaines scènes étaient issues de son expérience professionnelle et que parfois elles étaient en réalité pire que ce qu’il décrit dans son roman. Effrayant ! Ce roman est très rythmé,il n’y a pas de temps mort. Il se passe toujours quelque chose.

Au niveau des personnages, Bek et Jacques sont 2 personnages très attachants. Des sortes de anti-héros, tellement ils pourraient nous ressembler, avec leurs secrets, leurs fêlures. Ils exercent leur profession avec passion et humanisme. Ils sont humbles de par leurs expériences passées. Ils forment une sorte de duo improbable et j’éprouverai un grand plaisir de les voir de nouveau réunis dans une prochaine enquête… (Ivan Zinberg, si vous passez par là…)

Mais à mon sens, il y a un 3ème personnage. Et c’est la ville de Saint-Étienne. Le fait de connaître les lieux décrits donnent une lecture d’autant plus immersive que j’avais vraiment l’impression d’y être. Je ne sais pas si vous avez déjà ressenti ça à la lecture d’un livre, mais c’est une sensation étrange. Les non stéphanois auront peut-être un peu plus de mal pour se situer. L’auteur étant natif de la région, il y fait pas mal de clins d’œil. Il évoque notamment à un moment sa ville d’origine. Saurez-vous deviner laquelle ?

Un thriller sans concession sur ce qu’il se passe dans cette ville comme malheureusement dans beaucoup de villes françaises. Je vous rassure, Saint-Étienne est tout de même une ville agréable, dont l’art et le passé minier ont une part importante, et les stéphanois sont des personnes chaleureuses et accueillantes. Venez assister à un match de l’ASSE à Geoffroy Guichard pour vous en rendre compte 😉 .

Et puis à un moment il y a eu cette phrase qui a beaucoup résonné en moi :

« On s’habitue à tout, même aux pires malheurs. L’être humain est programmé pour tout supporter. Et survivre. J’en ai fait l’expérience et je sais que c’est vrai ».

Un thriller dans lequel la réalité n’est pas toujours celle que l’on croit, attention aux faux-semblants ! J’ai terminé ce thriller avec des frissons. C’est un thriller percutant au rythme haletant que vous aurez du mal à lâcher. Que vous soyez de la région (ou pas !) lisez-le. C’est le 4ème roman de l’auteur et comme l’indique la première de couverture : c’est « un auteur sur lequel il va falloir compter ».

Bref, j’ai beaucoup aimé !

Littérature·Témoignages

Un personnage de roman

Un personnage de roman, de Philippe Besson aux Éditions de Noyelles.

La Petite Histoire :

Philippe Besson a suivi Emmanuel Macron durant toute la campagne des élections présidentielles jusqu’à sa victoire.

L’avis de la Belette :

Cher Mr Besson,

J’ai été touchée par Un instant d’abandon, émue aux larmes avec Une bonne raison de se tuer. Je vous ai lu déployant votre talent en terme de sensibilité et d’émotivité avec Arrête avec tes mensonges.

Mais là, je ne comprends pas. Certes vous revendiquez une certaine subjectivité, étant un intime du couple. Mais vous l’encensez tellement que ça en devient gênant.

Je savais que le thème était Emmanuel M., mais je pensais que vous traiteriez ceci différemment. Je voyais ceci un peu plus romancé. Je n’ai pas retrouvé ici votre « patte » et je suis ressortie de cette lecture déçue. En même temps, à quoi m’attendre avec cette thématique qui ne m’intéresse guère ? Peut-être de l’originalité, dans le propos ou la construction, mais que nenni.

Je ne sais comment qualifier cet écrit : Documentaire ? Témoignage ? Travail journalistique ? Ce n’est même pas le cas. Vous relatez ce que vous avez vu pendant ces mois de campagne électorale. Mais au final, je n’ai rien appris de plus que ce que je savais déjà. Je ne demandais pas de potins croustillants, ce n’est pas mon genre non mais j’aurais aimé en apprendre plus sur l’homme Macron.

Je ne conseillerais pas ce livre aux personnes qui souhaitent découvrir votre plume, elles risqueraient d’être déçues et de passer à côtés de vos autres très beaux romans.

Signé :

Une admiratrice qui considère cet écrit comme un accident de parcours et qui a hâte de vous retrouver dans votre peau d’écrivain sensible et intimiste.

Bref, je n’ai pas aimé !

Recettes·Salé

Velouté de chou-fleur au saumon fumé

L’hiver n’est pas encore terminé et les soupes occupent une grande place dans mes repas à cette période. Je vous propose aujourd’hui cette recette de velouté, associant parfaitement 2 aliments phares du moment : le chou-fleur et le saumon fumé.

Ingrédients :

1/2 chou-fleur

50 cl bouillon de légumes

2 c à s de crème fraîche épaisse

Saumon fumé

Cerfeuil

Huile d’olive

Préparation :

Détailler le chou-fleur en bouquets, les rincer. Dans une cocotte, faire chauffer 1 c à s d’huile d’olive, ajouter le chou-fleur et faire revenir pendant 5 minutes.

Ajouter le bouillon, saler et poivrer. Porter à ébullition, puis baisser le feu et cuire pendant 20 minutes.

En attendant, couper le saumon en lanières et réserver.

Mixer le chou-fleur puis ajouter progressivement la crème jusqu’à l’obtention d’un velouté.

Répartir la soupe dans des bols, dresser avec le saumon et ajouter du cerfeuil.

Bon appétit !

Littérature·Thrillers, romans noirs

Jusqu’à ce que la mort nous unisse

Jusqu’à ce que la mort nous unisse, un roman à suspense psychologique de Karine Giebel aux Éditions Pocket.

La Petite Histoire :

Vincent Lapaz est un guide de haute montagne. Son meilleur ami Pierre, guide lui aussi, décède dans ce qui ressemble être un accident. Mais Vincent pense le contraire. Il va mener l’enquête avec Servane, une jeune gendarme nouvellement arrivée dans la région.

L’avis de la Belette :

J’ai lu quelques romans de Karine Giebel, et je dois avouer que c’est une auteure qui arrive toujours à me surprendre. Et ce même si souvent ces personnages sont toujours assez sombres, dissimulant des secrets. Ce sont des personnages torturés mais qui ont un caractère assez fort pour aller de l’avant et se relever de leurs difficultés. Servane et Vincent sont des êtres torturés et ils vont se rapprocher, livrant peu à peu leurs côtés sombres. On suit leur enquête qui va les conduire dans un monde de pouvoir, de corruption, et de secrets.

La montagne, la nature, sont au cœur de ce roman, à la fois protectrices, à la fois ennemies pour ceux qui la côtoient.

L’intrigue est bien menée et le suspense est bien présent. Même si j’ai perçu quelques petits éléments, j’étais loin de la résolution finale.

Comme souvent, les livres de Karine Giebel sont de petits pavés (600 pages pour celui-ci) mais je ne les vois pas passer. Et ce même si j’ai trouver les débuts de celui-ci un peu lents…

« La lâcheté a quelque chose de fascinant. Peut-être parce qu’elle ne connaît pas de limites, contrairement au courage ».

Bref, j’ai bien aimé !