Urbex Sed Lex est un thriller écrit par Christian Guillerme et publié aux Éditions Taurnada.

La Petite Histoire :

Chloé et Théo, Carine et Fabrice sont 2 couples d’amis qui pratiquent l’exploration urbaine (l’urbex).

Ils sont contactés afin de relever un défi dans un sanatorium désaffecté contre une belle somme d’argent.

Ils acceptent la proposition mais est-ce vraiment une bonne idée ?

L’avis de la Belette :

Lorsque j’ai vu la bande annonce de ce roman (que je vous mettrai juste en-dessous), je savais qu’il serait mien. Très alléchante et très prometteuse, cette bande annonce annonçait un mélange de thriller et d’exploration urbaine.

L’urbex est une thématique intéressante, nous avons tous vu des anciennes demeures ou d’anciennes friches industrielles qui nous intriguaient. Mais c’est la première fois que je la vois aborder en littérature. Ce livre m’a permis d’effectuer des recherches sur cette thématique et de regarder quelques vidéos.

Dans ce thriller, l’auteur a fait un bon travail de recherche. Un des côtés de l’urbex est bien exploité et bien expliqué à savoir le côté des préparatifs. C’est quelque chose qui se prépare, on ne se lève pas un matin en se disant : « ce soir je vais explorer ce sanatorium ». Il y a un travail de recherche à effectuer en amont : recherche sur les propriétaires mais aussi sur les plans du lieu exploré ainsi que la matériel à prévoir.

Les lieux sont bien décrits et nous amène dans une ambiance anxiogène. C’est rythmé mais petit bémol, le roman met du temps à se mettre en place. Pendant les 75 premières pages environ, on se retrouve avec ce groupe d’amis. Les dialogues et les interactions entre eux m’ont souvent fait lever les yeux au ciel et je trépignais d’impatience en me demandant quand ça allait vraiment commencer. Et puis j’ai eu du mal à distinguer les personnages, qui était avec qui. Il n’y a pas eu 1 personnage qui sort du lot je trouve.

Mis à part ces petits points, j’ai passé un bon moment de lecture.

Bleu Calypso est le premier tome d’une trilogie policière écrit par Charles Aubert et publié aux Éditions Slatkine & Compagnie.

La Petite Histoire :

Niels a tout plaqué pour se retrouver seul et tranquille dans l’étang des Moures dans le Sud de la France.

Mais sa tranquillité va être perturbée par la découverte de plusieurs cadavres. Accusé de ces crimes, il va mener son enquête.

L’avis de la Belette :

Emportée par les vagues de ce récit, je sens encore ses embruns. C’est un polar à la fois original, intriguant, et apaisant. J’aurais aimé le lire au bord de l’eau pour le savourer encore plus pleinement. Ce roman est une ode à la nature et à l’environnement.

L’auteur a su faire mouche avec sa belle plume, il m’a ferré. Les dialogues sont savoureux. J’ai adoré les échanges entre Niels et Lizzie. Niels est un personnage attachant et énigmatique.

Un polar dans lequel l’humour est bien présent et auquel j’ai bien été réceptive. C’est aussi un polar assez poétique. Cette dimension est renforcée par les haïkus présents au début de chaque chapitre.

L’auteur a réussi à m’immerger dans le thème de la pêche auquel je n’adhère pas habituellement ; j’ai mordu à l’hameçon. L’intrigue est certes classique mais efficace. Charles Aubert a su garder le cap de cette intrigue et il nous mène dans sa barque en direction de la suite, Rouge Tango. Livre dont je vais rapidement partir à la pêche.

Je ne peux que vous conseillez de vous laissez embarquer dans ce roman, de baisser les voiles et de vous laisser porter par les flots.

Le diable vous emporte est un recueil de nouvelles collectives publié aux Éditions du Caïman.

Ce recueil comporte 8 nouvelles d’auteures. Le thème de ce livre concerne les limites : celles que l’on s’est fixés, celles que l’on va ou veut dépasser… Ou pas ! Et surtout, pourquoi on les dépasse …Ou pas ! Quand la conscience s’en mêle, le plus difficile est de faire un choix …

J’ai beaucoup apprécié ce recueil. Habituellement, je trouve les recueils de nouvelles inégaux. Ici, je les ai toutes appréciées pour des raisons différentes. Ce sont des nouvelles qui m’ont fait voyager de Cuba à Alep, en passant par la France, et qui sont aussi des nouvelles aux ambiances différentes. Elles sont parfois attachantes, parfois émouvantes et qui pour certaines m’ont questionné.

Je ne connaissais qu’une auteure : Gaëlle Perrin Guillet dont j’avais lu le roman Haut le chœur et que j’avais bien aimé.

Dans L’appel de Valérie Allam,vous vous retrouverez à Alep avec une jeune femme qui part à la recherche de son frère disparu. Jusqu’où iriez vous pour retrouver votre famille ?

Dans mieux vaut ne pas savoir de Cendrine Bertoni, jusqu’où iriez-vous lorsque vous serez confrontés à de terribles secrets de famille ?

Dans Senor Matanza de Julie C. Combe vous vous retrouverez à Cuba. Jusqu’où iriez-vous pour protéger des enfants d’un dangereux prédateur ?

Dans Elle pour elles de Dominique Faget, vous vous retrouverez avec une psychologue. Jusqu’où iriez-vous pour protéger des femmes maltraitées ?

Dans Traversée de la nuit de Simone Gelin, vous vous demanderez jusqu’où vous iriez par amour ?

Dans Double Vie de Gaëlle Perrin Guillet, vous vous retrouvez avec une femme dont le fils est en attente de greffe. Jusqu’où iriez-vous pour sauver votre enfant ?

Dans Le feu de l’amour de Julie Subirana, jusqu ‘où iriez-vous pour vous défaire des griffes d’un pervers narcissique ?

Dans King of the Night de Marie-Claude Vincent, vous vous de manderez jusqu’où vous iriez pour protéger vos amis d’un psychopathe ?

Je vous laisse avec toutes ces questions. En attendant, je ne peux que vous conseillez ce très bon recueil de nouvelles.