Littérature·Témoignages

Un Détour Par L’Enfer, Nouvelle Version

Un détour par l’enfer est un témoignage d’Erwan Gramand publié aux Éditions Lemart.

Un détour par l’enfer est le témoignage de l’auteur sur son alcoolisme. En abstinence depuis un peu plus de 500 jours à présent, il revient sur son parcours. Il avait déjà écrit une première version de ce témoignage qu’il avait auto-édité et que j’avais déjà eu le plaisir de le lire. La sortie de cette nouvelle version est prévue en décembre pour la France. L’auteur est revenu vers moi pour me proposer de lire cette nouvelle version.

Je vous ai parlé de la première version ici, en fin d’année dernière : https://labelettestephanoise.home.blog/2019/12/24/un-detour-par-lenfer/

J’ai trouvé ce témoignage très fort dans lequel l’auteur n’est pas tendre avec lui-même. Alcoolique pendant 25 ans, il a un jour eu ce « déclic » qui a fait qu’il s’est dit : de l’alcool ? Plus jamais !

On se rend compte des ravages que peut avoir cette maladie (oui, l’alcoolisme est une maladie) sur le malade, l’entourage, mais aussi dans les rapports aux autres et dans le milieu professionnel. Dans cette nouvelle version, le style a été retravaillé et la fin aussi. Cette fin dans laquelle l’auteur n’épargne pas nos chers politiques. Il dénonce entre autres les publicités pour les alcools faites au niveau des abribus vers les lycées. Méfiez-vous, l’alcool est partout même parfois là où on ne l’attend pas. Dernièrement, je me suis rendue compte que l’alcool était présent dans les pâtes industrielles toutes prêtes (pâte feuilletée, sablée, brisée) et même dans celles dites « bio ». Une raison de plus pour se pencher encore plus sur les étiquettes.

Bref, un témoignage éclairé et éclairant sur l’alcoolisme.

Merci encore une fois à l’auteur pour le renouvellement de sa confiance, en espérant que ce témoignage puisse éclairer le plus grand nombre et faire prendre conscience de certaines aberrations.

Littérature·Témoignages

Épileptique, Mais Pas Que !

Épileptique, mais pas que ! Vivre avec et non en fonction d’elle est un témoignage d’ Anna-Louise Lavigne publié aux Éditions Librinova.

L’auteure nous parle de la maladie dont elle est atteinte, l’épilepsie. Elle nous décrit comment cette maladie a bouleversé son quotidien mais ne l’a pas empêché d’accéder au métier de ses rêves.

La maladie épileptique, je la côtoie dans mon travail d’infirmière. Seulement, nous traitons les fortes crises, les crises de mal épileptique. Or, il n’existe pas une mais des épilepsies. J’ai beaucoup appris sur les sensations ressenties lors des crises.

L’auteure nous montre aussi que c’est une maladie peu connue, que c’est une maladie invisible. Elle insiste beaucoup dans ce très court témoignage sur ce qu’a été son quotidien à l’école et dans le monde professionnel.

Même si j’ai beaucoup apprécié ce témoignage, il m’aura manqué quelques informations. Tout d’abord sur la maladie en elle-même. Ceci est très peu abordé. C’est dommage car j’ai beaucoup aimé l’image qui décrit le cerveau comme un gigantesque tableau électrique dont certains fils ne sont plus connectés entre eux. J’ai trouvé que ce livre manquait un peu d’approfondissement.

Il m’a aussi manqué des conseils sur la prise en charge des personnes épileptiques en cas de crises, comment agir, que faire. Je pense que cela aurait plus complété la thématique abordée, après ce n’est que mon ressenti due probablement à ma profession… je comprends que Anna-Louise n’ai pas souhaité écrire un « guide » sur l’épilepsie mais ces quelques informations auraient permis de compléter ce témoignage il me semble.

Bref, c’est un témoignage d’une femme forte qui fait face à la maladie, car c’est sa force de caractère qui lui aura permis d’accéder à ses rêves professionnels.

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un service presse proposé par l’auteure via le site Simplement Pro. Je la remercie pour ce témoignage et sa confiance.

Recettes·Sucré

Riz au Lait au Caramel

Je vous propose aujourd’hui une recette trouvée il y a quelques années dans un ancien numéro du magazine Cuisine By Cyril Lignac et que je refais très régulièrement. C’est une recette de riz au lait, très régressive et ô combien gourmande…

Ingrédients :

Pour le riz au lait :

75g riz rond (type arborio)

50cl lait entier

25cl crème liquide

30g sucre

Cannelle

1 gousse de vanille

Pour le caramel :

75g sucre

75g crème liquide

40g beurre doux

½ c à c fleur de sel

Préparation :

Commencer par préparer le caramel. Dans une casserole, verser le sucre avec 1 c à s d’eau et laisser caraméliser jusqu’à obtenir une belle couleur brune. Hors du feu déglacer avec la crème et tout en remuant incorporer le beurre et la fleur de sel. Remuer jusqu’à l’obtention d’un caramel lisse et laisser refroidir.

Préparer ensuite le riz au lait. Dans une autre casserole, faire bouillir le lait, la crème, le sucre, la cannelle et la gousse de vanille fendue en 2. Verser alors le riz en pluie. A feu doux, couvrir et laisser cuire environ 30 minutes.

Verser le caramel dans le fond de verres et ajouter le riz au lait. Vous pouvez le manger tiède ou froid.

Bon appétit !

Littérature·Témoignages

Mon Frère Est Un Extra-Terrestre

Mon frère est un extra-terrestre est un témoignage écrit par Florent Bénard et publié aux Éditions L’Iconoclaste.

Mon frère est un extraterrestre est un témoignage de l’auteur sur son frère Samuel qui est autiste. Ce n’est pas un livre sur la maladie autistique à proprement parler mais sur la place du handicap au sein de la famille et les répercussions qu’il peut avoir sur celle-ci.

Le handicap est une notion difficile à appréhender pour des parents lors de l’annonce mais cela l’est également pour la fratrie. L’auteur nous parle de sa sensation de sentir cette différence et le sentiment de honte, de culpabilité d’être « normal ». Pour essayer d’atténuer cette différence, l’auteur va développer inconsciemment des TOC à un certain moment afin de se sentir aussi différent que son frère.

Ce témoignage montre les difficultés pour la fratrie d’avoir un frère ou une sœur handicapé. Il nous parle de cette notion de rejet, de déni. Il ne parle pas de Samuel à l’école, comme si Samuel n’existait pas.

Et pourtant malgré toutes ces différences, Florent et Samuel vont être proches, très proches, liés par des passions communes, comme le sport, dont le foot. Le sport a d’ailleurs été un très bon moyen d’intégration pour Samuel.

Cette fratrie compte aussi une sœur Hélène. Les liens entre elle et Samuel ont été très compliqués. Très jeune, les crises de Samuel effrayaient Hélène et son frère lui faisait peur. A l’âge adulte, ils se sont rapprochés même si les rapports entre Hélène et Samuel ne sont pas aussi fusionnels qu’avec Florent.

Porté par l’amour des siens, Samuel a pu s’épanouir et prendre son indépendance, au prix de souffrances, de doutes, et de remises en question.

Un très beau témoignage sur la fratrie et sur la notion de handicap, de différence.

« Oui, mon frère est un extra-terrestre. Doublé d’un type extra ». ( Florent Bénard)

« Peut-être que la véritable mission des personnes handicapées pourrait être d’apporter une forme de bien-être aux gens qui souffrent de trouble de la normalité ? » (Josef Schovanec)

C’est un roman dont la sortie était initialement prévue début avril. Sa sortie a été reportée et il sort demain en librairie. Merci à l’auteur ainsi qu’aux Éditions L’Iconoclaste pour leur confiance.

Littérature·Romans

Un Espoir d’Automne

Un espoir d’automne tome 1 l’origine du murmure est un roman en 3 tomes écrit par Thomas Labrosse et publié aux Éditions Librinova.

La Petite Histoire (de l’éditeur) :

Interdites en France, les recherches d’Angélique sur les cellules souches sont pourtant sur le point d’accoucher de résultats spectaculaires. Certains souhaitent par tous les moyens s’emparer des travaux de la jeune Lyonnaise qui permettraient de prolonger considérablement la durée de vie. Mais nos sociétés sont-elles prêtes à subir un tel bouleversement ? Et surtout à quel prix ?

Brisé par la disparition de son épouse et de son fils sept ans plus tôt, Marc sombre quant à lui chaque jour un peu plus vers le néant. Loin des préoccupations médicales qui agitent le monde extérieur, il recherche sa fille portée disparue depuis le drame. Mais qu’est-elle devenue entre-temps ? Il enquête et se retrouve malgré lui sur la piste d’une jeune femme mystérieuse, présentée comme une criminelle. Qui est-elle ? La retrouvera-t-il assez tôt pour éviter le pire ?

L’avis de la Belette :

J’ai lu ce roman dans le cadre d’un service presse proposé par les Éditions Librinova. Je les remercie ainsi que l’auteur pour leur confiance. Habituellement, ces propositions me réservent de belles surprises. Ce ne fut pas le cas ici et je vais vous expliquer pourquoi.

Dans ce roman, il y a trop de personnages, ce qui m’a perdu. Dès que je pensais comprendre les liens entre eux, un nouveau apparaissait qui chamboulait tout. Il y a tout d’abord Marc qui a perdu sa fille Charlotte placée alors qu’il n’arrivait pas à se remettre du décès de sa femme et de son fils. Angélique est une jeune chercheuse qui travaille sur les cellules souches qui reprend contact avec son ex Raphaël. Ce dernier est aussi épris d’une mystérieuse femme Enora. Raphaël pratique des concours de capoeira et est en compétition avec Gabriel dont le père Philippe a fait fortune de manière pas très honnête dans le milieu pharmaceutique. Ludovic est un jeune homme solitaire mais qui semble doté d’une très grande intelligence. Il va tomber amoureux de Kathleen, une mystérieuse jeune femme qui semble jouer avec lui. Kathleen a avec ses parents des rapports houleux. Elle a un petit frère féru d’informatique qui va aider Enora dans des recherches. Et puis il y a le magnat pharmaceutique chinois avec son sbire. Et puis Enora est recherchée par de mystérieuses personnes… Bref, vous êtes perdus ? Je l’ai été aussi à maintes reprises et je ne suis pas sûre encore d’avoir saisi tous les liens. Cette prolifération de personnages ne m’a pas permis de m’attacher à aucun d’entre eux et sur 400 pages, c’est relativement long.

Et en parlant de personnages, certaines redondances m’ont lassé, comme les apparitions/disparitions de Kathleen et Enora. Des personnages mystérieux c’est bien mais j’aurais aimé être un peu plus éclairée pendant ma lecture.

On me promettait un roman qui traitait des cellules souches. Or ce sujet est très peu abordé et j’ai accepté ce titre pour cette thématique. Certes, ce roman fait partie d’une trilogie. On peut considérer que ce premier tome est introductif. Il ne se passe pas grand chose en effet, hormis les 50 dernières pages où l’action s’accélère. J’aurais préféré que celle-ci intervienne plus tôt afin que j’eus plus envie de retourner à ce roman quand je le posais.

J’ai néanmoins été sensible à la plume de l’auteur mais ce ne fut malheureusement pas suffisant pour m’avoir donné envie de me plonger dans les 2 autres tomes. Je me demande juste si j’étais le bon public ciblé pour cette lecture. Je pense qu’il peut parvenir à trouver son public. N’hésitez pas à venir m’en parler si vous l’avez lu.